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Interview : Avant la promotion de son œuvre, « Dominique OUATTARA : une femme des grandes causes humaines »/ Pascal Roy (auteur du livre) précise : « Je n’ai pas l’âme d’un pistonné… »


Pascal Roy (Ph:Dr)

Pascal Roy (Ph:Dr)

Avant la promotion en Côte d’Ivoire de l’une de ses dernières œuvres littéraires, « Dominique OUATTARA : une femme des grandes causes humaines », nous avons rencontré M. Pascal Roy philosophe et juriste, médiateur dans nombre d’organisations et également chercheur-associé à l’institut catholique de Paris, par ailleurs enseignant-chercheur à l’université de Bouaké de passage à Abidjan. L’écrivain s’est prêté à nos préoccupations.

Etes-vous en Côte d’Ivoire pour la promotion de vos œuvres littéraires, notamment « Dominique OUATTARA : une femme des grandes causes humaines ?

Entre le sublime et le beau, je choisis le premier. Je suis un intellectuel qui aime aller au sublime, c’est-à-dire à ce qui touche au détriment du beau qui se contente de charmer. Oui, toucher le cœur de la vie à travers des actions qui permettent de discuter des réalités en créant les conditions pour mieux faire passer les messages authentiques de mes livres sur les faits, les événements sociaux, les itinéraires politiques et notre condition existentielle. Effectivement, je séjourne depuis la première quinzaine de janvier 2015, en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire dans un cadre purement scientifique et académique. Pour ce qui est de la promotion de mes 4 livres, je travaille sur un plan d’actions en Afrique et ailleurs pour le milieu de l’année 2015. Et en temps opportun, l’opinion sera avisée. Je fonctionne un peu comme une lime qui travaille sans bruit.

Qu’est-ce qui vous a inspiré chez la Première Dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara dans la mesure où il y a d’autres dames comme Mme Bédié qui a son ONG « SERVIR » ?

L’ONG SERVIR fut créée le 15/05/1996 à l’initiative de Mme BÉDIÉ, alors Première Dame de Côte d’Ivoire, une femme pour qui j’ai une belle dose d’affection respectueuse et c’est aussi une aînée d’ABOISSO et même de KRINJABO. Mais là n’est pas le fondamental. Je ne suis pas à la recherche d’accointances dorées ou de proximité ostentatoire. Je suis un intellectuel qui se veut libre et j’ai des mobiles de travail.

Notre monde est parsemé de coups de crayon rageurs et de traits énergiques de misères sociales et un peu comme Diogène à la recherche de la personne utile, j’ai été saisi par l’itinéraire humanitaire et social de Madame Dominique OUATTARA de 1980 à nos jours, et depuis 1998 sous la bannière de sa Fondation Children Of Africa. Voilà une dame qui a commencé à mener des actions d’assistance aux populations ivoiriennes fragilisées par les difficultés sociales en sillonnant la Côte d’Ivoire dès 1980 à un moment où rien ne la prédestinait épouse de monsieur Alassane OUATTARA. Des initiatives qui seront plus structurées avec la création de la Fondation Children Of Africa en 1998 pour des actions multiples en faveur des enfants, des femmes et des familles ivoiriennes mais aussi dans neuf autres pays d’Afrique francophone: Mali, Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Guinée, Gabon, Cameroun, République Centrafricaine, Madagascar.

Elle n’a pas attendu d’être Première Dame pour sentir un réveil caritatif comme cela est d’usage dans nos états. C’est dire qu’elle a l’âme de l’humanitaire et cela mérite d’être scientifiquement relevé comme le fait si heureusement le livre « Dominique OUATTARA, une femme des grandes causes humaines« . Ce livre fait l’éloge de sa philosophie des actions caritatives, humanitaires et sociales, des œuvres de bienfaisance de sa Fondation Children Of Africa. Ses initiatives redonnent vie à ces populations défigurées, fragilisées, éprouvées et martyrisées par la faim, les maladies et les détresses. Sa générosité leur permet de se remettre débout, tenir le cap, malgré les caprices du chemin, les tutoiements du quotidien et les contradictions de l’existence.

Ainsi, j’avoue ma passion pour tout ce qui donne un sens à l’humain, depuis que j’ai découvert les fragilités, d’abord enfant, dans cette contrée de Krindjabo, à Aboisso, dans le sud-est ivoirien; puis adolescent à Yopougon, une commune abidjanaise; et enfin partout où je suis passé: en Afrique, en Europe, en Amérique, en Asie…où j’ai vu les misères côtoyer l’amour, la joie et la solidarité…

Ceci pour dire qu’on n’a pas besoin d’être un militant zélé et doré pour reconnaître les valeurs, les mérites et les succès des gens qui mouillent le maillot pour notre nation ivoire, pour faire avancer le bien-être collectif. Je suis un citoyen ivoirien jaloux de son indépendance reflexionnelle. Je suis un intellectuel libre qui sait apprécier à sa juste valeur ce qui est bien fait pour son pays, son continent et rendre un hommage élégant à une combattante du bonheur, une tisserande du bien-être familial et social, une humaniste de notre temps. Être Première Dame de Côte d’Ivoire, ce pourrait être simplement accepté une vie de représentations officielles et d’animations de quelques bonnes œuvres. Mais madame Dominique OUATTARA a une bien plus grande ambition, celle de tout faire pour soulager davantage les souffrances d’autrui qu’elle combat depuis 1980.

C’est une initiative pour saluer et honorer modestement la diplomate socio-humanitaire chevronnée qu’elle représente. Ce manuscrit n’est ni une biographie ni une apologie politique. C’est un hommage à l’attention qu’elle accorde aux personnes vulnérables et pour l’espoir qu’elle leur apporte. La solidarité active et concrète rend les gens meilleurs et elle en est une vitrine que ce livre vient célébrer. Avec la position difficile, mais empreinte d’espoir, de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique dans un processus de mondialisation où tout va très vite, ce livre vient encourager Mme Dominique OUATTARA  à garder la foi, en la nourrissant de l’écoute de la parole et en continuant les œuvres de charité. Garder son esprit de partage et son amour de servir… Et de cet hommage humanitaire, se dégage en filigrane, une invitation au renforcement de l’entraide et de la solidarité dans nos familles, nos quartiers, nos villes, nos états et dans notre monde pour éviter que la pauvreté, les misères et les précarités soient une assurance pour la mort et un cimetière de l’humanité.

Quels sont vos rapports avec la Première Dame. La connaissiez-vous ?

Madame Dominique Claudine OUATTARA née NOUVIAN, je la connais scientifiquement et c’est largement suffisant pour l’intellectuel que je suis. D’ailleurs, peut-on objectivement connaître autrui…? On ne peut pas engager une réflexion sur des activités de l’une des personnalités de premier plan d’un État, sans avoir la possibilité de la rencontrer, lui faire valider le document et bénéficier d’un pont de communication et d’échanges. Madame OUATTARA est une femme dynamique et d’une belle sympathie. Elle n’était pas demandeuse du livre « Dominique OUATTARA, une femme des grandes causes humaines… » mais elle a tout de suite compris son intérêt et donné son accord pour sa rédaction et son édition quand je lui ai fait la proposition en lui remettant la première mouture du manuscrit en juillet 2013 dans son bureau parisien. C’est un travail spontané et assumé intellectuellement et financièrement par moi-même comme pour mes trois autres livres: « Déréliction et Facticité chez Martin Heidegger », «  »Être et Temps » et le problème du sens de l’Être « , « Art et techniques de la prévention, gestion et résolution de crises… ».

Je n’ai pas l’âme d’un pistonné et je ne suis pas non plus dans un berceau pour attendre qu’on me dise ce que j’ai à faire ou qu’on me serve du lait de croissance. Je suis un cadre ivoirien, un patriote, un combattant et un intellectuel libre dont l’un des crédos se forge dans cette phrase de Reine Malouin, écrivaine canadienne: « Notre destinée sera ce que nous l’aurons faite. Il ne faut pas attendre que les autres nous la construisent ». Être patriote, c’est aimer son pays sans en vouloir aux autres. Le combattant, c’est celui qui est habile et têtu dans l’exercice de ses missions et convictions parce qu’il a l’âme d’un compétiteur et d’un gagneur. Et l’intellectuel libre est un peu comme un directeur de conscience: savoir dénoncer, pouvoir proposer et avoir le courage de reconnaître des faits utiles sans patauger dans les apologies médiocres et sans mettre son savoir au service d’actions qui desservent la démocratie et les peuples.

Sinon, ce ne sont pas les propositions qui font défaut, particulièrement celles venant des hommes et officines politiques. Mais je le répète une fois encore, je ne suis pas un politicien. Je suis un politiste. Le politicien c’est celui qui pratique la politique professionnellement et le politiste en est le coach. Le politiste désigne un individu qui est spécialisé dans l’étude des sciences politiques. C’est un analyste qui cherche à rendre plus claire la chose publique. Personne ne refuse de servir son pays. Je ne me rendrai à aucun banquet administratif ou institutionnel, aussi emblématique soit-il, si je n’ai pas l’intuition scientifique qu’il soit digeste, non constipatif intellectuellement et dans une atmosphère de liberté de parole et de réflexion. Et comme j’aime le signifier dans mes échanges formels et informels avec nos compatriotes de la diaspora occidentale notamment française: qu’il nous plaise ou non d’en convenir, nous sommes des plantes qui, s’appuyant sur leurs racines, doivent sortir de terre, pour pouvoir fleurir dans l’éther et y porter ses fruits. En clair, pour le poète Johann Peter Hebel, c’est à partir des profondeurs du sol natal que l’homme doit pouvoir s’élever dans l’éther. « Ether » entendu comme l’air libre qui est celui des hauteurs du ciel, le domaine ouvert de l’esprit. Autrement dit, c’est sur la terre-patrie, dans le pays d’origine, c’est bien là qu’une œuvre humaine vraiment vigoureuse et saine, devrait se former et se parfaire. Comme quoi, on peut tout avoir dans une nation d’accueil mais tant qu’on ne s’est pas réalisé dans son pays d’origine, notre œuvre reste inachevée.PASCAL ROY1

Monsieur et Madame OUATTARA sont des personnalités qui ont une vision moderne de la société et ils sont inscrits dans une approche citoyenne des Institutions et de la représentation républicaine. Ils sont donc accessibles. Même s’il serait, intellectuellement incorrect, de ne pas reconnaître une forme de pratique sournoise d’obstruction structurelle ou « fétichiste » d’un certain entourage (pas tous vraisemblablement)  généralement pas assez brillant et apeuré à l’idée de voir s’agrandir le cercle des collaborateurs du couple présidentiel surtout quand ce sont de fortes têtes et de belles intelligences. Malheureusement, ce phénomène, nocif au bon fonctionnement des Institutions, sévit dans beaucoup de régimes sous les tropiques. Et c’est ce que j’ai appelé dans certains écrits le phénomène des « coupeurs de route » des Républiques.

En effet, les « coupeurs de route » des Républiques, ce sont ces femmes et ces hommes, abonnés des premiers cercles de nos chefs d’État et personnalités politiques de premier plan qui rusent, mentent pour être et/ou rester dans les bonnes grâces de nos chefs d’État en écartant les fortes personnalités, les « bonnes têtes » pour déguiser les serveurs de thé et les proches pas toujours compétents en hommes et femmes de la situation jusqu’à ce que le pouvoir s’écroule à petit feu, chaque jour, jusqu’à l’irréparable, à l’incendie pour que nos chefs d’État réalisent qu’ils étaient englués dans un nuage d’irréalités savamment orchestré par les proches des proches, très souvent zélés … mais trop tard!…: En Côte d’Ivoire, monsieur BÉDIÉ l’a su une fois en exil; monsieur GBAGBO l’expérimente à la Haye; à monsieur OUATTARA de savoir se forger un troisième œil pour éviter un tel destin… Il faut sortir de cette situation! C’est ce que j’ai nommé « la dictature du quotidien« , un autre visage que prend la notion de dictature du « on » de Martin Heidegger, dans le mouvement de nos sociétés d’aujourd’hui, à travers la question de l’Être et du Temps développée dans mon ouvrage « Être et Temps et le problème du sens de l’Être ». Certes, les portes sont obstruées par les coupeurs de route mais des fenêtres d’accès existent fort heureusement.

Et c’est aux citoyens de se donner les moyens de les franchir et je les encourage à le faire. « Notre plus grande peur n’est pas que nous ne soyons pas parfaits. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de ce qui est mesurable. C’est notre lumière, pas notre obscurité qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : qui suis-je pour être brillant, merveilleux, talentueux, fabuleux ? En fait, qui sommes-nous pour ne pas l’être ? Jouer petit ne sert pas le monde. Se rétrécir devant les autres pour qu’ils ne se sentent pas en insécurité ne fait pas preuve d’une attitude éclairée. Nous sommes tous voués à briller, comme le sont les enfants. Nous sommes nés pour manifester la gloire de Dieu qui est en nous. Ce n’est pas le sort de tout un chacun. Et quand nous laissons notre propre lumière briller, nous donnons, sans en être conscients, la possibilité aux autres de faire la même chose. Quand nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.« 

Quel beau texte, ces lignes de Marianne Williamson, cette écrivaine américaine…! Ce texte, cité par Nelson Mandela lors de son discours d’investiture comme président d’Afrique du Sud en 1994, parle de charisme et de quelque chose qui permet de faire une différence dans notre propre vie et celle des autres. Marianne Williamson dit, en effet, que quelque chose de singulier et de lumineux se trouve en chacun de nous.

À écouter Marianne Williamson, exprimer son charisme implique une capacité à prendre contact avec ce qui est si singulier en nous, cette « lumière en nous », puis s’autoriser à l’exprimer à travers nos actes, en ayant au préalable identifié et transformé les peurs qui peuvent s’opposer à l’expression de notre lumière. Et en faisant cela, nous autorisons les autres à se libérer de leurs propres peurs et à exprimer leur charisme.

Chacun de nous, oui chacun des 22 671 331 ivoiriens (RGPH 2014) a quelque chose de singulier et de lumineux en lui. Chacun de nous a un charisme courageux qui peut s’exprimer à travers nos populations en aidant les plus fragiles à se relever afin d’emprunter la chaussée des espoirs de bonheur. Tel est mon appel!

Aujourd’hui, nos sociétés et les citoyens sont confrontés à un défi existentiel. Tout dans notre existence est un rude exercice; exercice qu’il faut tout de même pouvoir honorer et réussir authentiquement. Telle est la profondeur de mon troisième livre « Être et Temps et le problème du sens de l’être ».

Est-il facile d’être philosophe et juriste, médiateur dans nombre d’organisations et également chercheur-associé à l’institut catholique de Paris et enseignant-chercheur à l’université de Bouaké et être écrivain ?

Le concept de facilité est, en soi, d’une complexité immense. Tout est question de choix, d’organisation et de volonté. Je suis un amoureux du savoir et toujours avide de connaissances. L’inaction est pour moi un péché catégorique. On commence à vieillir quand on cesse d’apprendre; et moi je veux rester jeune…(rires)!

Vous avez fait paraître deux œuvres en même temps chez « Edilivre ». Il s’agit de « Dominique Ouattara : une femme des grandes causes humaines » et «  Art et technique de la prévention, gestion et résolution de crises… ». Ne craignez-vous pas qu’une des deux œuvres passent inaperçues ?

Rectificatif: j’ai fait sortir trois œuvres en 2014 aux éditions  Edilivre : « Être et Temps et le problème du sens de l’Être »,  » Art et techniques de la prévention, gestion et résolution de crises… » et « Dominique OUATTARA, une femme des grandes causes humaines… ». Vous savez, je ne suis pas un commercial mais juste un intellectuel dont la préoccupation majeure est de rendre publiques et accessibles ses productions. J’en ai déjà quatre, si je prends en compte mon ouvrage sorti en 2010 « Déréliction et Facticité chez Martin Heidegger ». Quatre autres sont en construction en raison de deux ouvrages pour fin 2015 et deux autres pour 2016. Le défi pour moi est de tenir la cadence d’au moins une production livresque par an; Sinon, les articles, j’en produis une dizaine à l’année. Ma satisfaction réside dans la fertilité intellectuelle et nulle part ailleurs. Je ne recherche pas la richesse matérielle. Autrement, je ferais autre chose. Je ne suis pas un businessman.

Quel programme avez-vous concocté pour le lancement de vos œuvres littéraires en Côte d’Ivoire ?

La presse sera informée en temps opportun.

Comment ces bouquins se comportent-ils en France ?

Mes 4 derniers livres, « Dominique OUATTARA, une femme des grandes causes humaines » (20€), «  »Être et Temps » et le problème du sens de l’être » (12€), « Art et technique de la prévention, gestion et résolution de crises » (11,5€) et « Déréliction et Facticité chez Martin Heidegger » (29€) se vendent bien. Vente effective chez tous les grands libraires en France, en Europe et aux États-Unis: l’Harmattan, Jean Vrin, Gilbert Joseph, Payot, Cultura, Develay.

Les achats en ligne sont également opérationnels sur le site de l’éditeur edilivre.com (livraison à domicile) ou encore sur les sites:fnac.com (livraison à domicile ou retrait dans l’un des 106 magasins), amazon.fr (clients américains principalement), decitre.fr, priceminister.com, payot.ch (clients suisses principalement), uculture.fr, cultura.com, chapitre.com….

Ces ouvrages sont disponibles et à la commande sur le marché ivoirien et africain auprès des librairies de France et l’Harmattan, en attendant des actions de promotion au second semestre 2015. Le livre « Dominique OUATTARA, une femme des grandes causes humaines… » est vendu à 18.900 FCFA sur le marché ivoirien dans les points de vente de la librairie de France.

L’histoire nous impose souvent d’avoir le courage moral de sortir des calculs politiciens sombres et savoir remarquer en chaque être sa part de bienfaisance dans l’édifice de nos sociétés surtout quand le rôle est éloquemment ample et utile. Soyons des héros dont l’héroïsme est d’être profondément humains et solidaires des plus fragiles et nécessiteux de nos concitoyens…!

Que la conformation à Dieu et la contemplation de son visage insufflent chez l’être humain un désir irrépressible d’anticiper dans ce monde, au sein des relations humaines, ce qui sera réalité dans le monde définitif, en œuvrant pour donner à manger, à boire, des vêtements, un logement, des soins, un accueil et une compagnie à autrui, nos semblables les plus fragiles et les plus terrés dans le besoin.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, l’Afrique et notre Monde…!

Interview réalisée par Sériba Koné à Abidjan.

 

 

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